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Prologue: la naissance du quatuor

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Ulgorf

Ulgorf
Admin

Les quatre individus se rapprochèrent les uns des autres, suffisamment pour que quiconque les verrait comprenne qu'ils étaient ensemble. Ils marchèrent vers le nord au travers de ces bois inhospitaliers. Bientôt, ils sortirent de la forêt et contemplèrent les vastes prairies qui les séparaient du littoral. Les herbes hautes occupaient tout l'espace en dehors des chemins, offrant un couvert à la faune qui cachait encore sa présence. Un vent d'ouest balaya la plaine et des dizaines d'hectares de verdure se couchèrent en ondulations chatoyantes. Le groupe continua sa marche sous le ciel gris. Plus loin, les herbes étaient toutes couchées, fraîchement foulées par des milliers de pieds. Des cadavres en armure jonchaient le sol. Les corbeaux se repaissaient de leurs yeux et des pillards glanaient leurs maigres richesses. Un oriflamme en lambeaux flottait au gré du vent, un oiseau de malheur perché à son sommet. La toile arborait le lion bleu, symbole du royaume d'Ikas. Ce spectacle de mort était tout ce qu'il restait de la bataille pour la défense d'Oranla, lorsqu'Humains, Elfes et Wolfens s'allièrent pour faire face à l'invasion des Slums. Le quatuor passa ce lieu empli de désolation et finit par atteindre Féliasti à la tombée de la nuit.

Les réfugiés s'étaient amassés en bidonville autour des murs fiers de la capitale. Certains avaient installé des étales de fortune aux abords du chemin et haranguaient les voyageurs pour vendre des objets de première nécessité. Les portes de la cité étaient gardées par quatre hallebardiers en armure. Le plus gradé s'avança et jaugea brièvement le groupe. Il s'avança jusqu'à passer derrière eux puis fit un signe à ses collègues qui entrouvrirent les portes en suggérant au quatuor de ne pas traîner. C'est ainsi que le groupe pénétra dans Féliasti à la lueur des torches.

Les lourdes portes se refermèrent derrière eux. Des dizaines de paires d'yeux de tournèrent alors vers les nouveaux arrivants. Une seconde plus tard, miliciens et citadins reprenaient leur activité. Deux soldats quittèrent un comptoir où une pancarte affichait: "La milice recrute. Solde normale. Présentez-vous avec arme et armure." Un des soldats leva les yeux vers le groupe et lança en s'éloignant: "Ouais désolé revenez demain. Ils logent pas cher au Faucon." Il tendit le bras vers une rue proche puis disparu dans la foule avec son compagnon. Incrédules les quatre aventuriers s'engouffrèrent dans la rue pavée et repérèrent un long bâtiment qui semblait animé par une foule d'occupants. Un emblème de faucon peint sur du bois surplombait l'entrée, des entailles d'épées balafraient ses serres.

Purga se décida à pousser la porte. La lumière et la chaleur réconfortèrent immédiatement le groupe. Des dizaines de gens occupaient la salle, chaque groupe décrivant un cercle fermé autour de sa table. Un homme se leva brusquement en brandissant une épée courte et cria: "Ouais, à mort le..." CLAC. Sa femme le saisit par le col pour le rassoir alors que sa joue commençait à rougir. Quelques tête se tournèrent mollement avant de revenir à leur position initiale. Une scène dans le fond encadrait des personnages en costumes mais à y regarder de plus près il ne s'agissait pas d'acteurs. Un homme en armure d'acier maintenait une posture de statue à coté d'une pile de parchemins. A quelques pas de lui, un jeune savant en robe toisait la taverne assis sur une chaise les jambes croisées. Un sac de toile presque vide gisait à ses cotés. A quelques pas de l'entrée, le comptoir s'étendait sur tout un coté de la salle. Un escalier sur son coté montait à l'étage. Cinq serveuses arpentaient la salle et le tenancier trônait au bar d'où il contemplait l'activité de tout ce beau monde.



Dernière édition par Ulgorf le Mar 29 Juin - 15:12, édité 1 fois

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Limdor

Limdor

Limdor se contenta pour l'instant de questionner du regards ses compagnons quant a la suite des évènements.

Sandre

Sandre

Ravi de sa nouvelle rencontre dans la Fôret Capricieuse, Sandre se sentait de très bonne humeur. La petite ballade lui avait ouvert l'appétit mais manger dans cette auberge serait sans doute hors de portée au vu de sa maigre bourse.

Sandre se retourna vers son nouveau groupe d'amis : "Donnez moi quelques secondes pour vérifier ma bourse...Je vous paye une tournée d'Hydromel pour fêter notre rencontre !"

Il se dirigea vers le barman pour commander, et ne pu s'empêcher de jeter un regard insistant vers le savant assit à table, pour tenter d'en savoir plus. Cela lui enleva un peu de sa bonne humeur mais ne stoppa pas sa démarche.

Limdor

Limdor

Limdor, quelque peu hésitant au début, vit Sandre prendre l'initiative d'une tournée. Il se mit donc en quête d'une table libre où s'installer en attendant le breuvage que commandait déjà son compagnon de route.

Eolïn

Eolïn

Eolïn suivit ses compagnons en silence.

Lorsque le groupe passa près du champs de bataille, il crut distinguer quelques volutes de fumée stagner à un mètre cinquante du sol. Une sensation étrange l'emplit, un mélange d'amertume et de nostalgie.

Il prit la peine de stopper sa marche lors de ce moment solennel. Fermant les yeux, il écouta avec attention les divers bruits alentours. D'un murmure, ce qu'il avait détecté se transformait peu à peu en un chant, cristallin, à peine perceptible.

"Le chant des morts", se dit-il.

Il tendit une main devant lui, ses lèvres s'entrouvrirent doucement. Une fois sa prière d'adieu effectuée, il rouvrit les yeux, et se hâta pour rattraper le groupe qui ne l'avait pas attendu.

Une fois entré dans la ville, le contraste avec le silence du champs de bataille l'assourdit.
Il suivait le groupe, fronçant les sourcils. L'auberge ne lui apporta pas, de prime abord, le réconfort qu'il espérait.

Lorsque Sandre chercha des pièces pour payer l'hydromel promis, Eolïn se pencha au dessus de ses épaules, et lui murmura "De l'eau pour moi, cela ira grandement".

Anticipant la réaction étonnée de son nouveau compagnon, il termina rapidement la conversation par un simple "Merci".

Puis il suivit Limdor, et s'assit à la table, attendant le retour de ses autres compagnons.

Ulgorf

Ulgorf
Admin

Limdor s'enfonça dans la mer de têtes qui emplissait la salle, suivi de près par un Eolïn à l'air absent. La dernière table libre se trouvait juste devant la scène. Ils prirent place autour d'une table ronde en bois légèrement vermoulu. La graisse des mains et les dégoulinures d'alcool avaient imbibé le bois et remplacé peu à peu le vernis d'origine. Les tabourets en bois brut à trois pieds semblaient avoir été rodés par les postérieurs qui s'étaient succédés dessus. Tout indiquait que cet endroit était massivement fréquenté depuis un bout de temps.

Sandre tendit sa pièce en commandant les boissons. Le barman leva les sourcils à son approche puis les laissa retomber en prenant la pièce. Il se tourna pour prendre quatre chopes et verre qu'il posa sur le bar. Il en remplit une d'eau du puits à partir d'un sceau posé à ses pieds. Il se saisit des trois autres d'une main pour les exposer tour à tour sous la coulée d'hydromel d'un fût couché. Il déposa le tout sur le comptoir ainsi qu'un tas de pièces d'argent.

[magot: 84 pa]

Sandre saisit les quatre chopes, deux dans chaque main et fit signe à Purga de le suivre vers leurs compagnons. Le guerrier suivit machinalement, cet environnement ne lui était pas familier et il préférait se laisser guider.

Sandre posa la grappe de boissons au milieu de la table et s'installa à son tour. Chacun des quatre aventuriers fut comme foudroyé par le bien-être procuré par la position assise. A deux pas, l'homme en armure faisait tâche au milieu de la détente générale. Une table à coté de lui soutenait deux piles de parchemins: pré-remplis d'un coté et signés de l'autre. Il remarqua immédiatement que le quatuor venait d'arriver à Féliasti, ce qui déclencha chez lui un discours mécanique: "Vous êtes les bienvenus dans la nouvelle milice de Féliasti. La cité recrute des personnes aux talents divers et variés pour reconstruire et maintenir l'ordre de la société. Paiement à la commission. Pas de discipline militaire. Engagement minimum 1 mois. Réquisition par la garde en cas d'attaque" Il détourna ensuite les yeux en faisant mine d'ignorer le groupe.

Sandre observa discrètement le savant à l'autre bout de la scène. Il portait une grappe de petites bourses à la taille. Le sac de toile à ses pieds contenait des gravats de tailles diverses. Certains d'entre eux luisaient par moments. Une balance à ressort était à moitié cachée par le sac. Le jeune homme remarqua le regard de Sandre, il se pencha vers lui en lançant: "Je collecte des fragments de pierre arcanique. Vous en aurez pour 1 pièce d'or le kilo. Pensez-y pendant vos voyages!" Il se rassit, gigota une seconde, jeta un coup d'œil par la fenêtre et se décida à plier bagage pour partir. Son sac sur le dos, il bouscula quelques clients avant de disparaître dans la nuit, laissant le quatuor face à ses boissons dans l'atmosphère du Faucon.

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Limdor

Limdor

Limdor qui n'en pouvait plus d'attendre avant de boire quelques gorgées pris sa choppe et la leva a hauteur d'oeil :

" a la santé de Sandre qui nous offre ce breuvage ! merci a lui "


il avança ensuite sa choppe pour trinquer. une fois cela fait, il bu d'un trait la moitié de son verre avant de le reposer, visiblement soulagé.


Il s'adressa ensuite plutôt aux deux nouveaux compagnons qu'il ne connaissait pas encore très bien.

" et bien, nous voila en ville, quelles sont vos attentions ici alors ? "

Purga

Purga

Tout ce brouaha était à la limite du supportable pour Purga. Il suivit sandre jusqu'à leur table ou il s'assit.
Il saisit alors sa chope en remerciant Sandre pour l'invitation.
Au moment ou Limdor remercia Sandre pour la boisson, il leva également son verre pour trinquer avant d'entamer sa boisson.
Si on s'attardait à le regarder on pouvait voir quelques froncement de sourcil au moment ou l'ambiance de la taverne montai de volume.
C'est après avoir but quelques gorgées du breuvage qu'il répondit à l'elfe :


"Et bien pour ma part, il posa alors sa chopine sur la table, je suis à la recherche d'un mage ou autre personne maitre en la magie pouvant, je l'espère, m'aider.
Et vous alors? Je devine que vous êtes rencontrés comme Eolïn et moi même en chemin. Votre petit duo n'est pas monnaie courante sans vouloir vous offenser.

Sandre

Sandre

Sandre observa les deux nouveaux compagnons et dit : "Vous aviez un but particulier pour rejoindre Féliasti ?"

Et jetta un coup d'oeil avisé vers le militaire qui clamait haut et fort l'ouverture des inscriptions et ajouta : "ça vous interesse ?"

Ulgorf

Ulgorf
Admin

La soirée était bien avancée et déjà certains commençaient à déserter le Faucon. L'homme en armure soupira et se résolut à plier bagages. Il empila tous les parchemins qu'il transporta sous son bras libre. Passant à coté de la table du quatuor, il déposa quatre feuillets en glissant: "Vous êtes nouveaux ici. A moins d'être des artisans, vous aurez du mal à vous faire une place dans ce royaume en ruine. Non, des gens comme vous gagneraient à se faire un nom dans la milice, au moins au début. Je vous laisse les documents. Apportez-les-moi signés dès demain et vous pourrez commencer à gagner votre croûte honnêtement. Vous savez, c'est pour vous que je dis ça." A cette seconde, l'homme apparu bienveillant. C'était un cinquantenaire calme et lassé par les tumultes des combats. Il disparut dans sa combinaison de métal.

Eolïn était terrassé par l'ennui mêlé au sommeil. Il finit par abdiquer et proposer que l'on aille se coucher tout en se saisissant des parchemins. Ce fut pour les autres une bonne occasion de couper court aux questions concernant leurs motivations individuelles. Car chacun connaissait intimement sa propre motivation: la réalisation de soi. Que cela passe par l'expression de son être profond, la maîtrise d'un pouvoir mystique, la manipulation d'autrui ou la reconquête de ses racines, chacun était pleinement conscient de ce qui l'avait mené en ces lieux. Toutefois, chacun savait également que sa propre réussite dépendait de celle des autres, raison pour laquelle ils avaient rejoint un même chemin. Il n'en demeurait pas moins que la rencontre était trop fraiche pour qu'ils s'avouent mutuellement que leurs intentions n'étaient pas philanthropes.

Tous quatre se levèrent de concert pour se diriger vers le bar. Sandre demanda le logis pour quatre personnes. Il reçut quatre clés qu'ils distribua.

[Magot commun: 44pa]

Tous montèrent en silence. Les chambres étaient spartiates: un drap de lin bourré de laine en guise de matelas et une couverture en laine reprisée. Il y avait à peine de quoi circuler autour du lit. Un œil de bœuf près du plafond permettrait d'aérer au petit matin. Tous quatre plongèrent dans un profond sommeil pour clore cette première journée placée sous le signe de la découverte.

Un énorme rot guttural retentit à l'étage. Le soleil de 8h perçait les fenêtres. Ce sommeil réparateur avait requinqué les aventuriers. Chacun épousseta ses vêtements avant de sortir du cagibi qui lui servait de chambre. Au sommet de l'escalier, une naine d'âge mûr se tenait appuyée sur son balai. Elle lança un regard malicieux avant d'articuler: "Désolée, le coq a clamsé à cause des Slums!" Elle partit d'un rire gras en jetant sa tête en arrière. Face au manque de réaction, elle empoigna son balai et entreprit d'aller nettoyer les chambres. Le quatuor descendit dans la salle où une miche de pain et quatre pommes les attendaient. Ils prirent place autour d'une table près du bar. La salle était déserte, exception faite du tenancier.

L'heure était à la planification des activités de la matinée.

[HRP: ça serait plus simple si vous restiez toujours ensemble. Si vous voulez faire quelque chose en individuel, faites tout d'une traite dans votre message sans attendre de réponse de ma part (= contrôlez les pnj comme ça vous arrange). Si maintenant vous voulez vous lancer dans une quête individuelle prévenez-moi et on postera cette quête ailleurs.]

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Limdor

Limdor

"Alala ces nains, tous les même... un humour a tomber de rire... "

Limdor s'essaya a la table nonchalamment, le réveil n'était pas le moment de la journée qu'il préférait, et l'accueil par une naine de bon matin avait finit de l'assommer pour la demi heure suivante. le pain tenu dans la main droite, il en découpait de petits morceaux de la main gauche pour les mâcher encore tout ensommeillé.

" payer ce prix la pour une chambre si piteuse, j'trouve va triste moi ! et ma bourse commence a s'alléger ! faut qu'je travail, que ce soit pour la milice ou pour leur ennemis ! mais je ne dormirais pas une nuit de plus dans ce taudis... "

Sandre

Sandre

Sandre lança un regard distrait vers la Naine qui venait nettoyer la chambre. Malgré son air farouche et malicieux, cette ménagère semblait avoir vécu de sombres moments, comme en témoignaient les rides qui parcouraient son visage.
Cela rendit Sandre songeur un instant, mais il ne se départit pas pour autant de sa bonne humeur naturelle. Il fit le tour de la pièce une dernière fois et partit rejoindre ses amis après s'être surpris à éprouver de la compassion pour les nains, qui, d'après lui, n'avaient vraiment rien pour eux.

Sandre entreprit de couper son pain en deux pour n'en manger que la moitié. La pomme et le reste de pain feraient office de déjeuner.

Puis il s'assit à la table et consulta ses nouveaux amis :
"Pour ma part la proposition pour entrer dans la milice me satisfait. S'il est possible de gagner quelques piècettes en combattant, l'offre est intéressante."
Puis il ajouta "Si l'on voit qu'on nous a roulé, il sera toujours temps de démissionner et de brûler l'ensemble du fort. Qu'en pensez vous ?"

Ulgorf

Ulgorf
Admin

Les aventuriers se dirigèrent vers la sortie avec la ferme intention de découvrir ce nouvel environnement qui allait leur servir de camp d'attache pour les semaines à venir. Les rayons du soleil d'été leur firent l'effet d'un coup de masse alors qu'ils franchissaient le seuil. Sandre se dirigea vers le poste de recrutement de la milice. Les autres le suivirent.

Devant les portes principales stationnait un bataillon de gardes. Chaque entrée et sortie de l'enceinte était scrupuleusement épiée. Une personne était en pleine discussion avec le milicien recruteur. Ce dernier finit par lâcher sèchement: « Trouve une arme et on en reparle. » L'homme s'en alla sans dire mot. Sandre approcha du comptoir pour y déposer les parchemins. Le recruteur se pencha un instant par dessus son épaule pour jauger ses compagnons. Il se rassit, soupira et tendit une plume encrée au demi-elfe. « Une croix en bas c'est bon. Gardez bien ça sur vous, c'est votre carte de séjour ici. » Les autres imitèrent la démarche. Le recruteur inscrit leurs noms sur son registre, puis il se leva et jeta un œil à la place déserte. Il prit appui sur le comptoir pour s'adresser au groupe. « Vous êtes désormais tenus de respecter quelques conditions, faute de quoi vous seriez renvoyés, punis ou pire... Alors tout d'abord, le fait d'être miliciens ne vous accorde aucun droit supplémentaire par rapport aux citoyens normaux. Si vous faites les cons, vous assumez tous seuls comme des grands face aux autorités. Première chose... Ensuite, vous ne devez accepter les missions que des personnes en possessions de sceaux comme celui-ci. » Il tendit son poing fermé devant lui afin d'exposer sa chevalière: un aigle déployant les ailes dans toute son envergure. « En cas de doute, demandez à ce que le commanditaire couche ses ordres par écrit et appose le sceau à la cire. Ça pourrait vous éviter des soucis avec la justice. Donc voilà... Et sachez que vous êtes libres de refuser une mission, mais ne vous attendez pas à être bien vus par le commanditaire... Et une dernière chose: votre patente fait office de permis d'utilisation de la magie à Ikas. Donc même chose, vous assumez en cas de problème... Bon eh bien, on entre dans le vif du sujet. Le bataillon derrière vous se prépare pour une manœuvre à la lisière de la Forêt Capricieuse, mêlez-vous à eux, exterminez un maximum de gobelins et tentez de localiser leur chef Gromâche. C'est un gobelours de 3 mètres de haut qui a réussi à fédérer les peau-vertes de la région. A cause de lui, la forêt est carrément impraticable et on n'arrive presque plus à commercer avec Vasgamar. Bref. Suivez les gardes, obéissez au sergent et revenez vivants et couverts de sang noir. »

Le groupe se dirigea sagement vers le bataillon. Les soldats cuisaient à l'étouffée. Le sergent surveillait ses hommes, prêt à houspiller le premier qui oserait enlever son casque. Lorsqu'il vit le quatuor approcher, il tourna la tête vers le recruteur qui lui adressa un signe du bras en guise de réponse. Le sergent fit face à ses hommes, leva le bras vers eux – ce qui mit en évidence sa propre chevalière d'aigle – puis fit volte-face et avança vers les portes qui étaient en train de s'ouvrir. Le quatuor prit la suite du peloton sans chercher à imiter les rangs disciplinés.

Ils traversèrent la périphérie de Féliasti puis les champs de cadavres. La masse verte de la forêt Capricieuse émergea bientôt à l'horizon. Plusieurs colonnes de fumée s'élevaient ça et là le long de la bordure ouest des bois. Les peau-vertes n'avaient manifestement pas l'intention de cacher leur présence. Seul restait à savoir si ce Gromâche cherchait à provoquer les humains ou à les attirer dans des embuscades. L'après-guerre profitait à ce genre de vermine. La garde avait fort à faire pour maintenir l'ordre, ce qui laissait tous le loisir aux gobelins de terroriser les alentours. Le sergent Jarl – tel était son nom – ne changea pas de cap. Piège ou pas, il avait des ordres. Et une solde très attendue.

A mesure que le contingent approchait de la première colonne, l'air se chargeait en odeur de viande rôtie. Le sang des soldats de glaçait un peu plus à chaque respiration. Chacun d'entre eux comprenait bien qu'aucun festin de cochon à la broche ne les attendait plus avant. Leurs soupçons laissèrent place à la terrible réalité lorsqu'ils arrivèrent au sommet de la dernière butte qui les séparait de la colonne. Les viles créatures avaient abattu, empalé et mis au bûcher trois porcs grassouillets et prenaient plaisir à faire tourner les carcasses sur leur axe. Les regards des deux camps se croisèrent à ce moment. Ni une ni deux, les soldats avancèrent au pas de charge vers le campement, toutes lames dehors. L'avantage numérique allait aux gobelins, et c'est certainement ce qui les poussa à sortir les armes à leur tour. Vingt soldats, trente-cinq gobelins et quatre aventuriers allaient se la donner en rase campagne dans une ambiance barbecue. Le terrain en pente donnait l'avantage aux humains lors de la charge. Tous les combattants étaient munis d'armes de corps-à-corps plus ou moins lourdes et certains de boucliers. Jarl menait la charge. Seul un gobelin restait en retrait, trop frêle pour se jeter dans la mêlée. Il démontra toutefois sa puissance lorsqu'il tendit son long bâton de bois en direction des humains. Un petit globe incandescent en sortit brutalement, comme propulsé par une force mystérieuse, et explosa en flammes orangées lorsqu'il percuta le sol. Une seconde plus tard, il ne restait qu'un cadavre en armure noircie. Le vieux gobelin leva la tête vers le quatuor, pointa son bâton et fit feu.

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Limdor

Limdor


( lol :p )

Limdor signa son contrat et s'approcha du Sergent Jarl.
celui ci fit mine de l'inspecter mais Limdor n'était pas du genre a se laisser impressionner, il le fixa donc droit dans la yeux, sourire prétentieux aux lèvres. l'agent recruteur faisant signe au sergent de laisser passer, ce dernier lâcha le regard provocateur de l'elfe.

en avançant sur le chemin, Limdor prit soin de regarder de part et d'autre du chemin, lorsqu'il voyait des traces de combat, s'il ne pouvait pas récupérer une ou deux flèches laissée a l'abandon. Il affutait le corp de son arc a l'aide de sa dague "qu'une de ces p'tites fiottes viennent au corps a corps et j'leur fait gouter a mon arc en direct " répondait il a ceux qui lui demandait pourquoi il s'amusait a faire ça.

la marche continuant, le quatuors amené par une troupe d'humains fit enfin face aux créatures qu'ils attendaient temps de combattre. l'une d'elle semblait plus frêle mais lancea une boule type magique : réaction immédiate de l'elfe : une flèche décoché en direction de son cœur accompagnant un calme : magot d'mes fesses !

Sandre

Sandre

Aïe, un magot...

Sandre, avait une sainte horreur des magiciens, ensorceleurs, prêtres, boudha, écclésiastes, voyants, devins, médiums, télépathes...bref tout ce qui faisait des trucs bizard avec leur petit pois dans la tête.

Il s'abandonna un instant à un souvenir poignant de son enfance où, alors qu'il épiait derrière un arbre une jeune elfe se lavant dans la rivière près de Korauloum, il sentit le désir monter en lui. Il décida d'ailleurs d'explorer plus en détail son anatomie se jour là en découvrant que ce désir se manifestait d'une étrange manière. Alors qu'au début la sensation était plutôt agréable, il sentit rapidement que l'endroit qu'il se touchait sensuellement devenait de plus en plus chaud. Pris de panique il voulu retirer sa main de son pantalon, mais découvrit avec horreur qu'elle était comme collée à son sexe. Puis une voix se fit entendre : "Alors petit chenapan, on veut inspecter ma fille à son insue ?"
Il savait que le père Isoline n'était jamais vraiment loin de sa fille, mais Sandre s'était laissé surprendre...et du attendre le lendemain avant de pouvoir décoller sa main, en y laissant quelques poils...

Une fine goutte de sueur venait d'apparaître sur la tempe du jeune elfe qui déglutit et fut ravit de revenir à la réalité. Autour de lui les soldats se battaient, et Sandre décida de se mêler (bêtement) à la bataille pour éviter de croiser ne serait-ce que le regard du mage (qui allait certainement lui faire pousser une queue de cochon dans les oreilles).

Rapidement l'elfe aperçut un gobelin qui semblait occuper à fouiller un cadavre de milicien. Sandre estima que c'était une parfaite occasion pour aiguiser ses lames pour la suite du combat. Il décida le lui trancher la gorge en toute tranquillité en surveillant autant que possible les alentours.

Ulgorf

Ulgorf
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Purga qui marchait jusqu'alors au devant du groupe eut l'immense honneur de voir la boule de feu lui foncer dessus. Dans un moment pareil, un sentiment d'impuissance et de terreur l'envahit tout entier, lui insufflant la force de rester sur place pour accomplir son devoir de cible vivante. Avant l'impact, il eut le réflexe de présenter l'extérieur de son épaule au projectile et de fermer les yeux. Cette réaction le priva du spectacle qu'il offrit malgré lui à ses compagnons. Un bras qui semblait fait de neige poudreuse jaillit de l'épaule du guerrier, attrapa la boule à la volée et la détourna vers la verticale, avant de disparaître dans le corps de Purga comme on aspire un spaghetti. Tous restèrent muets pendant les secondes qui suivirent, contemplant le globe qui montait aux cieux. Un nuage de flamme éclaira le ciel loin au dessus du quatuor. Une créature innocente venait d'y passer.

Le vieux Kaigne nageait en plein bonheur. Son âge avancé lui offrait chaque jour plus d'avantages. Après la surdité et l'incontinence, voilà que sa dernière dent était tombée le matin même. Ainsi, le chaman n'avait plus besoin de s'embêter à mâcher sa nourriture puisque les jeunes du clan s'étaient gentiment proposés de le faire à sa place. Il avait déjà pu jouir d'un petit déjeuner tout mou et tout chaud. Dommage qu'il n'ait pas pu profiter du goût, si seulement il ne s'était pas dissous les récepteurs gustatifs dans les vapeurs d'acide étant plus jeune. Et aujourd'hui, il s'offrait un spectacle de flammèches avec son bâton magique. C'était d'ailleurs le seul spectacle dont il pouvait encore profiter de derrière sa cataracte. Cerise sur le gâteau, la boule de feu venait de prendre une trajectoire inédite, droit vers les nuages. Kaigne n'eut malheureusement pas le temps de voir le feu d'artifice puisqu'une flèche lui embrocha l'épaule, le plaquant violemment au sol, séparé se son précieux bâton. Il aurait souffert atrocement si son épaule n'était pas déjà une prothèse de bois. Mais une douleur plus grande encore taraudait l'ancien du clan: la perte de son bâton. Au bord des larmes, en proie à la panique, il affichait une grimace amère. On aurait pu croire que c'était sa manière d'exprimer son émotion, s'il n'avais pas perdu la motricité du visage le mois dernier. Une lueur dansante attira finalement son regard. Reprenant ses esprits Kaigne rampa sur trois membres vers son salut. Il mourut quelques secondes plus tard, immolé dans le barbecue.

Limdor avait fait preuve d'un sang froid à glacer le sang. Ni l'épisode de la boule de feu, ni la charge inconsidérée accompagnée de cris primaires de Sandre n'avaient eu raison de la concentration de l'archer. Ironiquement, l'impact avait fait le bruit caractéristique des cibles d'entraînement. Un petit feu d'artifice venait même saluer ce coup.

L'action était le meilleur remède à l'activité mentale, Sandre en savait quelque chose. Il avait galopé jusque dans la mêlée, lames aux poings, espérant que les gobelins l'aideraient à combattre ses démons intérieurs. Il repéra une cible isolée qui lui faisait dos. La créature était occupée à piller un cadavre. Sans même essayer d'être discret, Sandre s'en rapprocha d'un pas décidé. Une ombre passa sur le visage du demi-elfe alors que le gobelin ne sourcillait pas à son approche. Qu'importe, il croisa ses lames devant lui à la manière d'un sécateur et décapita le condamné sans autre forme de procès. Il écarquilla les yeux. En un éclair, il plaça sa lame courte dans son dos, pile entre les dents de la fourche qui allait l'empaler. D'un mouvement de danseur, il fit volte face en déviant l'arme de fermier. Un enfant gobelin abattit son gourdin sur le pied vulnérable de Sandre, lui arrachant un tressaillement de surprise [-1 pv]. A deux pas de la mêlée principale, le rôdeur se trouvait maintenant aux prises avec papa et fiston gobelin.

Les deux camps essuyaient des pertes mais l'avantage revenait peu à peu aux soldats. La tension des peau-vertes était palpable alors qu'il cherchaient un moyens de s'en sortir. Soudain, une voix aigrelette s'éleva au dessus du tumulte: « Putain ils ont tué Kaigne! », et une autre de répondre: « Espèce d'enfoirés! ». Immédiatement trois gobelins s'extirpèrent du combat pour se ruer vers le bâton du chaman défunt. L'objet était à coté du cadavre en flammes, accroché par une écharde aux guenilles du malheureux. Les créatures s'en empareraient d'une seconde à l'autre.

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Sandre

Sandre

Les réunions de famille, voilà ce que Sandre aimait.

S'il avait réussit à dévier le coup de fourche (sournois) du gobelin, il se tenait à présent en position de garde. En apparence le demi-elfe était tout sourire, narguant ainsi ces deux adversaires, mais il n'en restait pas moins qu'une goutte de sueur coulait le long de son échine : Décidément, des options qui lui venaient à l'esprit, Sandre prenait rarement la bonne. Cela lui rappela d'ailleurs une vieille histoire où il avait suivit une jeune elfe près d'une riviè...bref cette histoire était déjà connue de tous et ce n'était pas le moment de penser à autre chose qu'à se battre.

Mais étonnament il ne chargea pas les deux gobelins.

"Hoooo, que d'émotion ! Le papounet et son petit fiston ! Quelle joie, une sortie en famille. Je viens justement de finir de parler avec ton frère, annonça gaiement le demi-elfe en faisant rouler la tête de sa victime avec son pied. Puis il se pencha sur le côté faisant mine de regarder derrière eux en ajoutant avec un plaisir non dissumulé: Et j'ai bien l'impression que papy robocop a fini de discuter avec mon collègue. Quel dommage, il tout cassé maintenant ! Faut dire qu'il était déjà monté en kit...Mais bon, c'est sûr il va beaucoup moins bien marcher maintenant !"

Comptant sur cette tentative de déconcentration, le jeune elfe fendit l'air en un instant, arme au poing, tentant une attaque à outrance (utilisation du tatouage de Rehdar). D'un coup de lame d'épée longue Sandre espérait bien fendre son adversaire le plus sérieux pour pouvoir assener un coup d'épée courte avec son bras droit au jeune gobelin.

Limdor

Limdor


Limdor qui venait d'abattre "papy robocop" ne pu s'empêcher de mimer une fessée tant il était fier de lui. hihi hi

il su reprendre rapidement son sérieux voyant que la situation n'était pas forcement très avancée,

"J'ai dis... il envoya alors une flèche sur le bâton, tentant de le scotcher au sol PAS TOUCHE au bâton !!

que c'est désobéissant ces petites merdes vertes ! "


son regard agressif visait maintenant les quelques créatures qui tentaient de s'approcher du précieux bien tant convoité par tout ces charognards. une flèche encoché sur sa corde, prêt a abattre le premier qui oserait s'approcher d'un peu trop prêt de l'arme de bois.

"ose seulement, et j'te transforme en brochette ! "

Purga

Purga

Après s'être tiré sans trop comprendre comment, de l'attaque du chaman, Purga vérifia s'il était toujours entier et c'est avec une immense surprise qu'il se rendit compte qu'il n'avait finalement.. rien du tout!
"vin dieu... je l'ai échappé bel.." *suivi par le bruit de l'animal mort au loin*
Il tourna alors son regard vers le magicien de leur groupe pensant automatiquement que celui-ci à dût le protéger grâce à l'un de ses sorts.
"Merci bien l'ami, sans toi j'étais foutu !" *marmonne* "punaise il est fort ce mage.."

Il parti alors au combat au coté de ses compagnons, secondant la charge du demi-elfe.
Alors que Purga gardai sa ligne de front, il entendit crier les voix aigrelettes des 3 gobelins.
Les voyants rompre le combat, il dirigea son regard machinalement vers la direction qu'ils prenaient.

C'est alors qu'une course démarra entre Purga et les gobelins. Purga avait bien vu le bâton au loin.
Il se mit à courir le plus rapidement possible, se protègeant par moment grâce à sa lame afin d'éviter les quelques coups des combats s'effectuant sur son trajet. Il ne se priva pas de donner en passant un coup d'épée sur les adversaires croisant sa route.

Alors qu'il avait déjà parcouru un bon bout du chemin, il entendit siffler une flèche à son oreille. L'elfe en arrière avait également estimé l'importance du Bâton.

Ulgorf

Ulgorf
Admin

Non content de son premier tir victorieux, l'elfe décida de corser le jeu en visant cette fois-ci le bâton. La flèche fusa au dessus des têtes des combattants avant de perdre de l'altitude pour aller se ficher dans une cuisse d'un porc rôti. De la graisse suinta par la plaie et vint comme oindre le visage calciné du shaman.

Purga avait décidé de prendre le taureau par les cornes. C'était bien beau de balancer des flèches et des boules de feu mais si on voulait en finir il fallait y aller manu militari. Le jeune guerrier s'élança au travers de la mêlée, en direction de l'artéfact au centre de toutes les attentions. Il sortit indemne de la zone de corps-à-corps pour se retrouver au coude-à-coude avec un gobelin. Deux autres créatures les devançaient dans cette course. Rassemblant toute son énergie dans une accélération, Purga parvint à arracher quelques dizaines de centimètres à son adversaire qui, pris de rage, lui balança son épée avant de ralentir. Le fer tournoyant effleura les mailles avant de retomber au sol. Et de un. Le guerrier comprit peu à peu qu'il n'atteindrait pas le bâton avant les deux autres mais il s'obstina à les talonner. Le gagnant du sprint ne parvint pas à s'arrêter à temps: il disparut dans les flammes comme s'il ne les avait pas vues. En fait c'était bien ça. Une petite créature cristalline s'était matérialisée derrière la tête du gobelin, à califourchon sur sa nuque, lui cachant les yeux avec les mains en ricanant. Le pauvre avait couru à sa perte. Le second ralentit à grand peine au niveau du bâton; il s'empressa de le ramasser puis le pointa vers le guerrier de derrière. Un frisson glacé parcourut l'échine de Purga qui se sentit affreusement impuissant à cet instant. Le gobelin mit en joue et hurla: « Feu! ». Rien ne se produisit. Le guerrier arriva en trombe et heurta le porteur du bâton de plein fouet, ce qui le catapulta dans le feu, bâton en main. Les porcs n'étaient désormais plus majoritaires dans le barbecue. Purga allait encore très bien, du moins jusqu'à ce qu'une lame lui transperce le mollet droit par derrière. Là il douilla. [-8 pv] La créature s'écrasa dans le dos du guerrier à la suite de son épée. Elle retira son arme des chaires ensanglantées dans un glapissement de satisfaction, puis tomba à genou le cœur transpercé par la lame longue de Jarl.

Le tatouage de Rhedar s'illumina, diffusant son pouvoir dans tout le membre. Les lames du demi-elfe dansèrent une seconde avant de s'abattre sur leur cible. Le gamin n'eut pas le temps d'avoir peur. Le père si en revanche. Il lança sa fourche pour qu'elle se plante devant le petit. Sandre frappa donc un manche vertical à l'épée courte, ce qui l'empêcha d'enchaîner. Le temps sembla incroyablement long au trois individus. Une masse d'arme fracassa le crâne du petit alors que le père était décapité d'un coup de hache. Deux soldats prirent la place des gobelins dans le champ de vision de Sandre. C'en était fini pour les peau-vertes de ce camp.

Des cadavres encore convulsant jonchaient l'herbe. Fort heureusement, seuls trois soldats en faisaient partie. Après s'être assuré que le coin était sûr, le sergent ôta son casque. Il fut immédiatement imité par ses hommes, éreintés par le combat. « On a notre repas! » lança-t-il. Tout le monde convergea vers le feu et s'assit pour former un cercle autour de ce dernier. Les guerriers s'accaparaient déjà des morceaux de viande à coups d'épée.

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Sandre

Sandre

Sandre qui n'avait pas suivit la poursuite du bâton avait déjà oublié ce pour quoi il se battait. Ainsi, il se dirigea gaiement vers le feu qui dégageait une bonne ordeur de viande rôtie.
"Laissez m'en !"

Il guetta un instant pour voir s'il n'apercevait pas un de ses compagnons, mais ne les voyants pas arriver, il se dirigea vers le feu.

Purga

Purga

Purga essaya de se déplacer tant bien que mal vers ses compagnons. Sa jambe le lançai énormément. Il avait aupréalable, utilisé un tissu dérobé sur l'un des cadavres des miliciens afin d'en bricoler un bandage pour éviter une perte trop importante de sang en attendant d'avoir mieux.

"vache, j'ai ramassé sur ce coup là!" dit-il en serrant les dents.
"J'espère qu'on aura une prime pour ça !"
Il regarda alors autour de lui et continua de ce dire à lui même "Y a pas un gars qui pourrai soigner ça dans le coin?!"

Eolïn

Eolïn

Tout allait très vite. Le réveil à l'auberge, la formalité de l'inscription à la milice locale guère plus longue qu'un contrat de Pacte Civil de Solidarité, le chemin qui s'apparentait à une descente aux enfers, puis le tumulte des combats.

Tous purent le reconnaitre : Eolïn semblait absent.

Et ce dernier remercia intérieurement ses nouveaux compagnons de ne pas s'attarder sur son cas, et de continuer à aller de l'avant, sans prendre de retard.

Inconsciemment, Eolïn était resté chez ses frères de sang. Il se déplaçait physiquement auprès de ses compagnons, allant de part et d'autres au fil de ses pérégrinations, mais sa foi, son être, ses convictions étaient restées là où elles étaient nées.

Les miliciens fusaient autour de lui, pestant contre son immobilité, et son inutilité. Les cris des âmes mourrantes le faisaient peu-à-peu revenir à lui, comme un appel à la réalité. Le bruit environnant pris soudain de l'ampleur, la chaleur du barbecue se faisant sentir sur ses joues.

Ce qui le désolait, c'était que même conscient du combat et du danger l'environnant, il ne pouvait se résoudre à faire le moindre geste.

Trop vite. Encore une fois, il n'y était pas. Il pris la sage résolution de se mettre à l'écart du combat, et laissa couler quelques larmes. Etait-il encore trop jeune pour un tel voyage ? L'ambiance morbide qui règnait autour de lui prenait forme, et venait lui serrer le cou de ses mains puissantes.

Les poumons en feu, il observait les réactions de ses compagnons. Ils semblaient ne pas rencontrer le même type de problème : des flèches ajustées d'une dextérité de maître, une pitié inexistante lors de la décimation d'une famille entière, une justesse tactique lors du choix des objectifs essentiels pour faire pencher la balance de la victoire vers leur groupe de manière définitive...

Non, ils n'éprouvaient pas les mêmes ressentis.

Eolïn, à la fin de la bataille, se décida enfin à revenir vers le camp. Il vit un de ses compagnons fortement touché. La blessure semblait profonde. Sa guérison nécessitait des soins plus lourds, mais il lui semblait avoir aperçu des plantes pouvant stopper l'hémorragie et calmer la douleur.

Sans l'en avertir, il partit chercher ces plantes, et ne revint qu'au camp une fois son poing gauche remplit de tiges brunâtres.

Il ramassa au passage une massue gobeline, puis entreprit d'écraser les racines de ses trouvailles.

Enroulée dans quelques feuilles, la mixture préparée semblait peu appétissante, et avait une odeur forte. Il continua tout de même son chemin vers Purga en commença à lui fournir quelques premiers soins.

Limdor

Limdor


[HJ] sorry absence vacances, i'm back, reponse des demain apres un peu de sommeil Wink [IJ]



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