Les quatre individus se rapprochèrent les uns des autres, suffisamment pour que quiconque les verrait comprenne qu'ils étaient ensemble. Ils marchèrent vers le nord au travers de ces bois inhospitaliers. Bientôt, ils sortirent de la forêt et contemplèrent les vastes prairies qui les séparaient du littoral. Les herbes hautes occupaient tout l'espace en dehors des chemins, offrant un couvert à la faune qui cachait encore sa présence. Un vent d'ouest balaya la plaine et des dizaines d'hectares de verdure se couchèrent en ondulations chatoyantes. Le groupe continua sa marche sous le ciel gris. Plus loin, les herbes étaient toutes couchées, fraîchement foulées par des milliers de pieds. Des cadavres en armure jonchaient le sol. Les corbeaux se repaissaient de leurs yeux et des pillards glanaient leurs maigres richesses. Un oriflamme en lambeaux flottait au gré du vent, un oiseau de malheur perché à son sommet. La toile arborait le lion bleu, symbole du royaume d'Ikas. Ce spectacle de mort était tout ce qu'il restait de la bataille pour la défense d'Oranla, lorsqu'Humains, Elfes et Wolfens s'allièrent pour faire face à l'invasion des Slums. Le quatuor passa ce lieu empli de désolation et finit par atteindre Féliasti à la tombée de la nuit.
Les réfugiés s'étaient amassés en bidonville autour des murs fiers de la capitale. Certains avaient installé des étales de fortune aux abords du chemin et haranguaient les voyageurs pour vendre des objets de première nécessité. Les portes de la cité étaient gardées par quatre hallebardiers en armure. Le plus gradé s'avança et jaugea brièvement le groupe. Il s'avança jusqu'à passer derrière eux puis fit un signe à ses collègues qui entrouvrirent les portes en suggérant au quatuor de ne pas traîner. C'est ainsi que le groupe pénétra dans Féliasti à la lueur des torches.
Les lourdes portes se refermèrent derrière eux. Des dizaines de paires d'yeux de tournèrent alors vers les nouveaux arrivants. Une seconde plus tard, miliciens et citadins reprenaient leur activité. Deux soldats quittèrent un comptoir où une pancarte affichait: "La milice recrute. Solde normale. Présentez-vous avec arme et armure." Un des soldats leva les yeux vers le groupe et lança en s'éloignant: "Ouais désolé revenez demain. Ils logent pas cher au Faucon." Il tendit le bras vers une rue proche puis disparu dans la foule avec son compagnon. Incrédules les quatre aventuriers s'engouffrèrent dans la rue pavée et repérèrent un long bâtiment qui semblait animé par une foule d'occupants. Un emblème de faucon peint sur du bois surplombait l'entrée, des entailles d'épées balafraient ses serres.
Purga se décida à pousser la porte. La lumière et la chaleur réconfortèrent immédiatement le groupe. Des dizaines de gens occupaient la salle, chaque groupe décrivant un cercle fermé autour de sa table. Un homme se leva brusquement en brandissant une épée courte et cria: "Ouais, à mort le..." CLAC. Sa femme le saisit par le col pour le rassoir alors que sa joue commençait à rougir. Quelques tête se tournèrent mollement avant de revenir à leur position initiale. Une scène dans le fond encadrait des personnages en costumes mais à y regarder de plus près il ne s'agissait pas d'acteurs. Un homme en armure d'acier maintenait une posture de statue à coté d'une pile de parchemins. A quelques pas de lui, un jeune savant en robe toisait la taverne assis sur une chaise les jambes croisées. Un sac de toile presque vide gisait à ses cotés. A quelques pas de l'entrée, le comptoir s'étendait sur tout un coté de la salle. Un escalier sur son coté montait à l'étage. Cinq serveuses arpentaient la salle et le tenancier trônait au bar d'où il contemplait l'activité de tout ce beau monde.
Les réfugiés s'étaient amassés en bidonville autour des murs fiers de la capitale. Certains avaient installé des étales de fortune aux abords du chemin et haranguaient les voyageurs pour vendre des objets de première nécessité. Les portes de la cité étaient gardées par quatre hallebardiers en armure. Le plus gradé s'avança et jaugea brièvement le groupe. Il s'avança jusqu'à passer derrière eux puis fit un signe à ses collègues qui entrouvrirent les portes en suggérant au quatuor de ne pas traîner. C'est ainsi que le groupe pénétra dans Féliasti à la lueur des torches.
Les lourdes portes se refermèrent derrière eux. Des dizaines de paires d'yeux de tournèrent alors vers les nouveaux arrivants. Une seconde plus tard, miliciens et citadins reprenaient leur activité. Deux soldats quittèrent un comptoir où une pancarte affichait: "La milice recrute. Solde normale. Présentez-vous avec arme et armure." Un des soldats leva les yeux vers le groupe et lança en s'éloignant: "Ouais désolé revenez demain. Ils logent pas cher au Faucon." Il tendit le bras vers une rue proche puis disparu dans la foule avec son compagnon. Incrédules les quatre aventuriers s'engouffrèrent dans la rue pavée et repérèrent un long bâtiment qui semblait animé par une foule d'occupants. Un emblème de faucon peint sur du bois surplombait l'entrée, des entailles d'épées balafraient ses serres.
Purga se décida à pousser la porte. La lumière et la chaleur réconfortèrent immédiatement le groupe. Des dizaines de gens occupaient la salle, chaque groupe décrivant un cercle fermé autour de sa table. Un homme se leva brusquement en brandissant une épée courte et cria: "Ouais, à mort le..." CLAC. Sa femme le saisit par le col pour le rassoir alors que sa joue commençait à rougir. Quelques tête se tournèrent mollement avant de revenir à leur position initiale. Une scène dans le fond encadrait des personnages en costumes mais à y regarder de plus près il ne s'agissait pas d'acteurs. Un homme en armure d'acier maintenait une posture de statue à coté d'une pile de parchemins. A quelques pas de lui, un jeune savant en robe toisait la taverne assis sur une chaise les jambes croisées. Un sac de toile presque vide gisait à ses cotés. A quelques pas de l'entrée, le comptoir s'étendait sur tout un coté de la salle. Un escalier sur son coté montait à l'étage. Cinq serveuses arpentaient la salle et le tenancier trônait au bar d'où il contemplait l'activité de tout ce beau monde.
Dernière édition par Ulgorf le Mar 29 Juin - 15:12, édité 1 fois